12+ Accroches Commerciales Qui Cartonnent (et Boostent Vraiment le ROI)
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12+ Accroches Commerciales Qui Cartonnent (et Boostent Vraiment le ROI)
Découvrez +12 phrases d’accroche commerciales qui captent l’attention, génèrent des leads qualifiés et boostent votre ROI. Astuces, exemples et conseils Hook Agency.
Introduction
Dans un contexte où les décideurs B2B reçoivent plusieurs dizaines de sollicitations par jour, capter leur attention devient un défi stratégique. Que ce soit par email, téléphone ou message LinkedIn, la première phrase est souvent la seule chance que vous aurez pour engager la conversation.
Une accroche commerciale réussie, c’est un peu comme un pitch en 10 secondes : elle doit intriguer, rassurer et inciter à lire ou écouter la suite. C’est aussi l’élément qui fait la différence entre un prospect qui vous ignore et un prospect qui ouvre la porte à une relation commerciale durable.
Chez Hook Agency, nous analysons chaque jour les performances des messages outbound de nos clients. Résultat : une bonne accroche peut multiplier par 2 ou 3 le taux de réponse et générer un ROI bien supérieur aux campagnes classiques.
Dans cet article, nous allons explorer en profondeur :
Pourquoi l’accroche est une arme décisive.
Les critères d’une phrase d’introduction vraiment efficace.
Les erreurs à bannir immédiatement.
Nos meilleures pratiques issues de campagnes B2B concrètes.
Plus de 12 modèles d’accroches personnalisables et testés.
Comment tester et améliorer vos accroches dans le temps pour maximiser vos résultats.
L’objectif ? Vous donner un guide complet, prêt à l’emploi, pour transformer vos premiers mots en moteurs de business.
Pourquoi l’accroche commerciale est décisive en prospection ?
Le rôle de l’accroche dans le tunnel de conversion
L’accroche n’est pas seulement une phrase de politesse. Elle est le premier point de friction ou d’adhésion dans le parcours prospect. Si elle échoue, tout le reste de votre argumentaire devient invisible. À l’inverse, une accroche bien conçue facilite la progression du prospect vers l’étape suivante : l’ouverture d’email, la réponse, la prise de rendez-vous.
On estime que dans les emails de prospection, les 5 à 10 premiers mots déterminent 80 % des ouvertures et réponses. C’est dire si l’accroche agit comme un filtre naturel : soit elle donne envie de creuser, soit elle ferme immédiatement la porte.
Des statistiques qui parlent d’elles-mêmes
Selon HubSpot, les prospects B2B passent en moyenne moins de 8 secondes à décider si un message vaut la peine d’être lu.
En cold calling, une introduction claire et engageante augmente de 45 % la probabilité de garder le prospect en ligne plus de 30 secondes.
Sur LinkedIn, les messages personnalisés avec une accroche contextualisée ont un taux de réponse 3 fois supérieur à ceux qui utilisent des formules génériques.
Différences entre B2B et B2C
En B2B, les accroches doivent mettre en avant la valeur business, la résolution de problèmes concrets et des preuves sociales solides. Exemple : « Nous avons aidé [entreprise similaire] à réduire de 30 % ses coûts opérationnels en 3 mois. »
En B2C, l’accroche peut jouer davantage sur l’émotion, le désir ou la curiosité immédiate. Exemple : « Et si vous pouviez économiser 200€ par an dès aujourd’hui sur vos abonnements ? »
L’enjeu est clair : sans accroche percutante, même la meilleure offre restera invisible.
Les caractéristiques d’une accroche efficace
Une accroche commerciale performante ne se limite pas à “faire joli”. Elle répond à une série de critères précis, testés et validés par des centaines de campagnes outbound. Chaque mot a son importance et contribue à un seul objectif : obtenir une réponse.
1. Clarté et concision
Un message commercial n’est pas un poème. Les décideurs reçoivent trop de sollicitations pour décoder un texte flou ou trop long.
Mauvais exemple : « Nous serions ravis de pouvoir entrer en contact afin d’échanger sur les opportunités de collaboration dans un avenir proche. »
Bon exemple : « Avez-vous 15 minutes cette semaine pour parler d’optimisation de vos coûts marketing ? »
→ Une phrase courte, orientée action, capte l’attention immédiatement.
2. Personnalisation contextuelle
Aujourd’hui, envoyer un message générique est le meilleur moyen d’atterrir dans la corbeille. Les prospects veulent sentir que le message a été pensé pour eux.
Utilisez une donnée spécifique : actualité de l’entreprise, levée de fonds, nouveau produit.
Référencez un point visible sur leur site ou LinkedIn.
Exemple : « Félicitations pour votre levée de fonds récente ! Comment prévoyez-vous de scaler vos efforts commerciaux dans les prochains mois ? »
→ La personnalisation n’est pas du “copier-coller”, c’est de la recherche ciblée et intelligente.
3. Focus sur la valeur ajoutée
Le prospect ne se demande pas qui vous êtes, mais ce que vous pouvez lui apporter. Une accroche doit mettre en avant la valeur immédiate de votre solution.
Mauvais exemple : « Nous sommes une agence spécialisée en growth marketing. »
Bon exemple : « Nous avons aidé [nom d’entreprise] à générer +32 % de leads qualifiés en 3 mois grâce à une stratégie outbound multicanal. »
→ Remplacez la présentation de votre entreprise par la mise en avant d’un résultat tangible.
4. Preuve sociale et crédibilité
Une bonne accroche doit instaurer la confiance dès la première phrase. En B2B, cela passe souvent par la preuve sociale :
citer un client connu,
partager un chiffre concret,
ou mentionner un cas d’usage précis.
Exemple : « Nous travaillons déjà avec des acteurs comme [client A] et [client B]. Seriez-vous intéressé par les mêmes résultats ? »
→ Le prospect doit sentir que vous savez de quoi vous parlez, et que vous avez déjà fait vos preuves.
5. Adaptabilité selon le canal
Chaque canal de prospection impose son format d’accroche :
Email : une phrase claire et directe dans les premières lignes.
Téléphone : une accroche vocale engageante qui met en confiance (ton + rythme).
LinkedIn : un message court qui s’appuie sur l’actualité ou un point commun (groupe, événement, réseau).
Exemple cold call : « Bonjour [prénom], je vais être bref : je sais que vos équipes perdent beaucoup de temps sur [tâche]. Nous avons une solution pour réduire ça de 40 %. Puis-je vous en dire plus ? »
→ Résumé : Une accroche efficace est courte, personnalisée, orientée valeur, crédible et adaptée au canal.
Les erreurs fréquentes à éviter dans vos accroches commerciales
Une accroche mal rédigée peut littéralement ruiner vos efforts de prospection. Même avec une offre pertinente, si la première phrase donne une mauvaise impression, le prospect passera à autre chose. Voici les erreurs les plus courantes, à bannir immédiatement.
1. Utiliser du jargon ou des formules creuses
Beaucoup de commerciaux pensent impressionner avec un vocabulaire technique ou des superlatifs vagues. En réalité, cela crée une distance et donne l’impression que vous n’avez rien de concret à dire.
Exemple à éviter :
« Nous sommes une entreprise innovante, leader sur notre marché, avec une solution disruptive. »Problème : c’est creux, impersonnel, et ça sonne comme 90 % des messages envoyés.
→ Préférez une phrase simple, avec un bénéfice clair et mesurable.
2. Être trop long ou trop vague
Une accroche doit tenir en une ou deux phrases maximum. Si vous partez dans un long paragraphe d’introduction, le prospect décroche.
Exemple à éviter :
« Je me permets de vous contacter afin de me présenter, je travaille au sein de l’agence X qui existe depuis 20 ans et nous avons développé plusieurs solutions dans le domaine du marketing digital que je serais ravi de vous présenter… »
→ Trop tard. Le prospect est déjà passé à autre chose.
3. Centrer le discours sur vous plutôt que sur le prospect
L’erreur classique : commencer par “Je”, “Nous” ou “Mon entreprise”. Le prospect veut entendre parler de ses problèmes, pas de votre CV.
Exemple à éviter :
« Je suis business developer chez X et nous aidons les entreprises à croître. »Problème : aucun lien avec la réalité ou les besoins du prospect.
→ Reformulez systématiquement votre accroche en mettant le prospect au centre : « Vous pourriez… », « J’ai remarqué que vous… », « Comment gérez-vous… ? »
4. Copier-coller des templates génériques
Les prospects reconnaissent immédiatement une accroche sortie d’un template utilisé à la chaîne. Résultat : aucune crédibilité et une impression d’automatisation déshumanisée.
Exemple à éviter :
« Bonjour [Prénom], je me permets de vous contacter car j’aimerais échanger sur vos besoins. »Problème : déjà vu 100 fois, aucun différenciateur.
→ Adaptez chaque accroche avec un minimum de personnalisation contextuelle (actualité, rôle, secteur).
5. Être trop agressif dès la première phrase
Certains commerciaux pensent que provoquer ou forcer la décision dès l’accroche est efficace. C’est l’inverse : en B2B, l’agressivité fait fuir.
Exemple à éviter :
« Si vous ne prenez pas rendez-vous cette semaine, vous risquez de rater une opportunité unique. »Problème : ça sonne comme du spam, et la confiance est détruite.
→ Préférez une approche consultative et ouverte : « Seriez-vous intéressé par un échange rapide pour voir si cela peut vous être utile ? »
6. Oublier d’adapter l’accroche au canal utilisé
Une accroche LinkedIn ne peut pas être identique à une accroche d’email ou de téléphone. Ne pas adapter le ton et la longueur est une erreur fréquente.
LinkedIn = court, conversationnel.
Email = clair, précis, orienté valeur.
Téléphone = dynamique, empathique, avec un ton rassurant.
→ En résumé : Évitez les phrases vagues, le jargon creux, l’égocentrisme, les copies génériques et l’agressivité. Une accroche ratée ferme la porte ; une accroche réussie l’ouvre naturellement.
Nos meilleures pratiques pour rédiger des accroches qui convertissent
Écrire une bonne accroche, ce n’est pas de la magie. C’est une combinaison d’analyse, de structure et de test. Chez Hook Agency, on a identifié un ensemble de bonnes pratiques qui permettent systématiquement d’améliorer les taux de réponse.
1. Étudier son prospect avant d’écrire
La personnalisation efficace commence par la recherche. Quelques minutes passées à analyser le contexte du prospect peuvent transformer votre accroche.
Regardez son profil LinkedIn (poste, parcours, publications).
Analysez les actualités de son entreprise (levée de fonds, nouveau produit, changement stratégique).
Identifiez les points de douleur les plus probables (croissance, recrutement, optimisation des coûts).
→ Exemple :
« Félicitations pour l’ouverture de votre bureau à Berlin ! Beaucoup d’entreprises rencontrent des défis pour recruter à l’international. Voici comment nous avons aidé [entreprise X] à structurer son process. »
2. Segmenter par persona et par secteur
Une accroche qui fonctionne pour un CFO ne fonctionnera pas pour un CMO. Chaque persona a ses propres priorités et son propre vocabulaire.
CFO : orienté résultats financiers, réduction des coûts.
CMO : orienté acquisition, notoriété, performance marketing.
CEO : vision globale, croissance et ROI.
→ Exemple (CMO) :
« Vos campagnes LinkedIn Ads pourraient générer 30 % de leads en plus grâce à une segmentation affinée. Voulez-vous voir comment ? »
3. Jouer sur la curiosité sans tomber dans le “clickbait”
L’objectif est de susciter l’intérêt sans frustrer le prospect. On donne un aperçu du bénéfice, mais on garde une part de mystère.
Exemple efficace : « Savez-vous combien de prospects passent entre les mailles de vos campagnes chaque mois ? »
Exemple à éviter : « Cliquez ici pour découvrir le secret ultime des ventes. » (spam direct).
→ La curiosité doit être subtile, crédible et liée au problème du prospect.
4. Utiliser la donnée et les chiffres
Rien n’est plus crédible qu’un chiffre concret. Les accroches chiffrées augmentent le taux de réponse de 22 % en moyenne (source : Gong.io).
→ Exemple :
« Nos clients dans le SaaS augmentent en moyenne de 37 % leur taux de conversion grâce à une stratégie outbound multicanal. »
Astuce : même un chiffre partiel ou approximatif (“+20 %”, “en 3 mois”) est plus percutant qu’un bénéfice vague (“beaucoup plus”).
5. Adapter le ton à la cible et au canal
Email B2B : ton professionnel, concis, orienté ROI.
Cold call : ton énergique mais respectueux, qui montre qu’on connaît son interlocuteur.
LinkedIn : ton conversationnel, plus léger, souvent basé sur un point commun (même réseau, même événement).
→ Exemple LinkedIn :
« Bonjour [Prénom], j’ai vu votre post sur [sujet]. Nous accompagnons aussi des entreprises comme [client] sur ce type de problématique. Curieux d’en discuter ? »
6. Tester, analyser, ajuster
Une accroche n’est jamais parfaite du premier coup. Les meilleures équipes commerciales pratiquent l’A/B testing en continu.
Variante A : orientée bénéfice.
Variante B : orientée problématique.
Analyse des résultats après 50–100 envois.
→ L’accroche qui génère le plus de réponses est ensuite généralisée, puis retestée avec une nouvelle variante.
→ Résumé : Une bonne accroche se construit avec de la recherche, de la segmentation, des chiffres, de la curiosité maîtrisée et un ton adapté. Et surtout, elle évolue grâce au test et à l’analyse.
12+ Exemples d’accroches commerciales prêtes à l’emploi
Les exemples qui suivent ne sont pas des formules toutes faites à copier-coller. Ce sont des bases solides que vous pouvez adapter à votre secteur, vos personas et votre ton de marque. Chaque accroche est conçue pour :
attirer l’attention rapidement,
introduire de la valeur,
ouvrir la porte à une conversation.
—————————————————
Exemples pour vos emails B2B
Les emails restent le canal n°1 de prospection B2B. L’accroche doit être claire dès les premières lignes, car la plupart des prospects lisent l’aperçu sur mobile avant de décider d’ouvrir ou non.
« J’ai vu que vous recrutez activement des SDR. Savez-vous comment certaines équipes réduisent leur ramp-up de 30 % ? »
→ Ici, on part d’une observation concrète (recrutement en cours) et on introduit une question qui pique la curiosité.« En travaillant avec [client du même secteur], nous avons augmenté de 27 % leur taux de réponse en moins de 3 mois. Voulez-vous voir comment ? »
→ Accroche basée sur la preuve sociale et la performance mesurable.« Je me demandais : combien d’heures vos équipes perdent-elles chaque semaine sur [tâche répétitive] ? »
→ Ici, l’accroche fait réfléchir et ouvre une discussion sur la douleur du prospect.« Aujourd’hui, vos concurrents directs [X et Y] utilisent déjà [solution/approche]. Comment abordez-vous ce sujet en interne ? »
→ Technique de social proof + effet de comparaison compétitive.« Nos clients SaaS gagnent en moyenne 40 % de temps sur leurs cycles de vente grâce à notre approche. Est-ce que ça vous intéresserait d’en discuter ? »
→ On combine bénéfice concret et question ouverte.
——————————————————
Exemples pour vos cold calls
Au téléphone, la voix et le rythme comptent autant que les mots. Une accroche doit immédiatement montrer que vous connaissez votre interlocuteur et que vous ne perdez pas son temps.
« Bonjour [Prénom], je vais être bref. J’aide des responsables comme vous à réduire de 20 % le coût de leurs campagnes marketing. Est-ce que ça vaut le coup qu’on en parle 2 minutes ? »
→ Transparence et promesse chiffrée, on gagne la confiance.« [Prénom], je sais que vos journées sont chargées. Si je pouvais vous montrer une manière d’économiser 10 heures par semaine, est-ce que vous voudriez en savoir plus ? »
→ On reconnaît le contexte (emploi du temps chargé) et on propose un bénéfice immédiat.« Nous travaillons déjà avec [entreprise similaire]. En 3 mois, ils ont doublé leurs RDVs qualifiés. Voulez-vous que je partage comment ils ont fait ? »
→ Légitimité + preuve sociale directe.
———————————————————
Exemples pour vos messages LinkedIn
Sur LinkedIn, la règle est simple : concision et pertinence. Le message doit paraître naturel, conversationnel et adapté au contexte du réseau social.
« Bonjour [Prénom], j’ai lu votre post sur [sujet]. Beaucoup d’entreprises rencontrent le même challenge. Voici une idée rapide qui pourrait vous aider. »
→ On part d’un contenu publié par le prospect, donc personnalisation forte.« Je vois que vous développez vos activités en [pays/secteur]. Nous avons accompagné des boîtes similaires sur ce sujet. Intéressé d’échanger ? »
→ Accroche basée sur l’expansion et la croissance, un sujet stratégique pour la majorité des décideurs.« Petite question rapide : comment gérez-vous actuellement [problématique] dans votre entreprise ? »
→ Une question ouverte qui pousse le prospect à répondre sans pression.« Nous venons de lancer une étude sur [sujet]. Voulez-vous que je vous partage quelques insights pertinents pour votre secteur ? »
→ L’accroche joue la carte de l’expertise et de la valeur gratuite.« J’ai remarqué que vous étiez connecté avec [contact commun]. Nous avons travaillé ensemble sur [projet]. Curieux de voir si cela peut aussi vous être utile. »
→ Utilisation du levier “réseau” et crédibilité par association.
Variantes avancées (pour A/B testing)
Accroche orientée chiffre :
« 72 % des décideurs que nous contactons répondent positivement à [proposition]. Est-ce que ça vous parle aussi ? »Accroche orientée douleur :
« Beaucoup de [profils du secteur] me disent perdre du temps sur [problème]. Est-ce aussi votre cas ? »Accroche orientée opportunité :
« Si vous pouviez obtenir [résultat] en moins de 60 jours, quel impact cela aurait sur vos équipes ? »
→ Ces modèles couvrent les 3 canaux principaux (email, call, LinkedIn). Ils peuvent être mixés, adaptés et testés. L’essentiel est de mesurer l’impact et d’optimiser continuellement.
Introduction
Dans un contexte où les décideurs B2B reçoivent plusieurs dizaines de sollicitations par jour, capter leur attention devient un défi stratégique. Que ce soit par email, téléphone ou message LinkedIn, la première phrase est souvent la seule chance que vous aurez pour engager la conversation.
Une accroche commerciale réussie, c’est un peu comme un pitch en 10 secondes : elle doit intriguer, rassurer et inciter à lire ou écouter la suite. C’est aussi l’élément qui fait la différence entre un prospect qui vous ignore et un prospect qui ouvre la porte à une relation commerciale durable.
Chez Hook Agency, nous analysons chaque jour les performances des messages outbound de nos clients. Résultat : une bonne accroche peut multiplier par 2 ou 3 le taux de réponse et générer un ROI bien supérieur aux campagnes classiques.
Dans cet article, nous allons explorer en profondeur :
Pourquoi l’accroche est une arme décisive.
Les critères d’une phrase d’introduction vraiment efficace.
Les erreurs à bannir immédiatement.
Nos meilleures pratiques issues de campagnes B2B concrètes.
Plus de 12 modèles d’accroches personnalisables et testés.
Comment tester et améliorer vos accroches dans le temps pour maximiser vos résultats.
L’objectif ? Vous donner un guide complet, prêt à l’emploi, pour transformer vos premiers mots en moteurs de business.
Pourquoi l’accroche commerciale est décisive en prospection ?
Le rôle de l’accroche dans le tunnel de conversion
L’accroche n’est pas seulement une phrase de politesse. Elle est le premier point de friction ou d’adhésion dans le parcours prospect. Si elle échoue, tout le reste de votre argumentaire devient invisible. À l’inverse, une accroche bien conçue facilite la progression du prospect vers l’étape suivante : l’ouverture d’email, la réponse, la prise de rendez-vous.
On estime que dans les emails de prospection, les 5 à 10 premiers mots déterminent 80 % des ouvertures et réponses. C’est dire si l’accroche agit comme un filtre naturel : soit elle donne envie de creuser, soit elle ferme immédiatement la porte.
Des statistiques qui parlent d’elles-mêmes
Selon HubSpot, les prospects B2B passent en moyenne moins de 8 secondes à décider si un message vaut la peine d’être lu.
En cold calling, une introduction claire et engageante augmente de 45 % la probabilité de garder le prospect en ligne plus de 30 secondes.
Sur LinkedIn, les messages personnalisés avec une accroche contextualisée ont un taux de réponse 3 fois supérieur à ceux qui utilisent des formules génériques.
Différences entre B2B et B2C
En B2B, les accroches doivent mettre en avant la valeur business, la résolution de problèmes concrets et des preuves sociales solides. Exemple : « Nous avons aidé [entreprise similaire] à réduire de 30 % ses coûts opérationnels en 3 mois. »
En B2C, l’accroche peut jouer davantage sur l’émotion, le désir ou la curiosité immédiate. Exemple : « Et si vous pouviez économiser 200€ par an dès aujourd’hui sur vos abonnements ? »
L’enjeu est clair : sans accroche percutante, même la meilleure offre restera invisible.
Les caractéristiques d’une accroche efficace
Une accroche commerciale performante ne se limite pas à “faire joli”. Elle répond à une série de critères précis, testés et validés par des centaines de campagnes outbound. Chaque mot a son importance et contribue à un seul objectif : obtenir une réponse.
1. Clarté et concision
Un message commercial n’est pas un poème. Les décideurs reçoivent trop de sollicitations pour décoder un texte flou ou trop long.
Mauvais exemple : « Nous serions ravis de pouvoir entrer en contact afin d’échanger sur les opportunités de collaboration dans un avenir proche. »
Bon exemple : « Avez-vous 15 minutes cette semaine pour parler d’optimisation de vos coûts marketing ? »
→ Une phrase courte, orientée action, capte l’attention immédiatement.
2. Personnalisation contextuelle
Aujourd’hui, envoyer un message générique est le meilleur moyen d’atterrir dans la corbeille. Les prospects veulent sentir que le message a été pensé pour eux.
Utilisez une donnée spécifique : actualité de l’entreprise, levée de fonds, nouveau produit.
Référencez un point visible sur leur site ou LinkedIn.
Exemple : « Félicitations pour votre levée de fonds récente ! Comment prévoyez-vous de scaler vos efforts commerciaux dans les prochains mois ? »
→ La personnalisation n’est pas du “copier-coller”, c’est de la recherche ciblée et intelligente.
3. Focus sur la valeur ajoutée
Le prospect ne se demande pas qui vous êtes, mais ce que vous pouvez lui apporter. Une accroche doit mettre en avant la valeur immédiate de votre solution.
Mauvais exemple : « Nous sommes une agence spécialisée en growth marketing. »
Bon exemple : « Nous avons aidé [nom d’entreprise] à générer +32 % de leads qualifiés en 3 mois grâce à une stratégie outbound multicanal. »
→ Remplacez la présentation de votre entreprise par la mise en avant d’un résultat tangible.
4. Preuve sociale et crédibilité
Une bonne accroche doit instaurer la confiance dès la première phrase. En B2B, cela passe souvent par la preuve sociale :
citer un client connu,
partager un chiffre concret,
ou mentionner un cas d’usage précis.
Exemple : « Nous travaillons déjà avec des acteurs comme [client A] et [client B]. Seriez-vous intéressé par les mêmes résultats ? »
→ Le prospect doit sentir que vous savez de quoi vous parlez, et que vous avez déjà fait vos preuves.
5. Adaptabilité selon le canal
Chaque canal de prospection impose son format d’accroche :
Email : une phrase claire et directe dans les premières lignes.
Téléphone : une accroche vocale engageante qui met en confiance (ton + rythme).
LinkedIn : un message court qui s’appuie sur l’actualité ou un point commun (groupe, événement, réseau).
Exemple cold call : « Bonjour [prénom], je vais être bref : je sais que vos équipes perdent beaucoup de temps sur [tâche]. Nous avons une solution pour réduire ça de 40 %. Puis-je vous en dire plus ? »
→ Résumé : Une accroche efficace est courte, personnalisée, orientée valeur, crédible et adaptée au canal.
Les erreurs fréquentes à éviter dans vos accroches commerciales
Une accroche mal rédigée peut littéralement ruiner vos efforts de prospection. Même avec une offre pertinente, si la première phrase donne une mauvaise impression, le prospect passera à autre chose. Voici les erreurs les plus courantes, à bannir immédiatement.
1. Utiliser du jargon ou des formules creuses
Beaucoup de commerciaux pensent impressionner avec un vocabulaire technique ou des superlatifs vagues. En réalité, cela crée une distance et donne l’impression que vous n’avez rien de concret à dire.
Exemple à éviter :
« Nous sommes une entreprise innovante, leader sur notre marché, avec une solution disruptive. »Problème : c’est creux, impersonnel, et ça sonne comme 90 % des messages envoyés.
→ Préférez une phrase simple, avec un bénéfice clair et mesurable.
2. Être trop long ou trop vague
Une accroche doit tenir en une ou deux phrases maximum. Si vous partez dans un long paragraphe d’introduction, le prospect décroche.
Exemple à éviter :
« Je me permets de vous contacter afin de me présenter, je travaille au sein de l’agence X qui existe depuis 20 ans et nous avons développé plusieurs solutions dans le domaine du marketing digital que je serais ravi de vous présenter… »
→ Trop tard. Le prospect est déjà passé à autre chose.
3. Centrer le discours sur vous plutôt que sur le prospect
L’erreur classique : commencer par “Je”, “Nous” ou “Mon entreprise”. Le prospect veut entendre parler de ses problèmes, pas de votre CV.
Exemple à éviter :
« Je suis business developer chez X et nous aidons les entreprises à croître. »Problème : aucun lien avec la réalité ou les besoins du prospect.
→ Reformulez systématiquement votre accroche en mettant le prospect au centre : « Vous pourriez… », « J’ai remarqué que vous… », « Comment gérez-vous… ? »
4. Copier-coller des templates génériques
Les prospects reconnaissent immédiatement une accroche sortie d’un template utilisé à la chaîne. Résultat : aucune crédibilité et une impression d’automatisation déshumanisée.
Exemple à éviter :
« Bonjour [Prénom], je me permets de vous contacter car j’aimerais échanger sur vos besoins. »Problème : déjà vu 100 fois, aucun différenciateur.
→ Adaptez chaque accroche avec un minimum de personnalisation contextuelle (actualité, rôle, secteur).
5. Être trop agressif dès la première phrase
Certains commerciaux pensent que provoquer ou forcer la décision dès l’accroche est efficace. C’est l’inverse : en B2B, l’agressivité fait fuir.
Exemple à éviter :
« Si vous ne prenez pas rendez-vous cette semaine, vous risquez de rater une opportunité unique. »Problème : ça sonne comme du spam, et la confiance est détruite.
→ Préférez une approche consultative et ouverte : « Seriez-vous intéressé par un échange rapide pour voir si cela peut vous être utile ? »
6. Oublier d’adapter l’accroche au canal utilisé
Une accroche LinkedIn ne peut pas être identique à une accroche d’email ou de téléphone. Ne pas adapter le ton et la longueur est une erreur fréquente.
LinkedIn = court, conversationnel.
Email = clair, précis, orienté valeur.
Téléphone = dynamique, empathique, avec un ton rassurant.
→ En résumé : Évitez les phrases vagues, le jargon creux, l’égocentrisme, les copies génériques et l’agressivité. Une accroche ratée ferme la porte ; une accroche réussie l’ouvre naturellement.
Nos meilleures pratiques pour rédiger des accroches qui convertissent
Écrire une bonne accroche, ce n’est pas de la magie. C’est une combinaison d’analyse, de structure et de test. Chez Hook Agency, on a identifié un ensemble de bonnes pratiques qui permettent systématiquement d’améliorer les taux de réponse.
1. Étudier son prospect avant d’écrire
La personnalisation efficace commence par la recherche. Quelques minutes passées à analyser le contexte du prospect peuvent transformer votre accroche.
Regardez son profil LinkedIn (poste, parcours, publications).
Analysez les actualités de son entreprise (levée de fonds, nouveau produit, changement stratégique).
Identifiez les points de douleur les plus probables (croissance, recrutement, optimisation des coûts).
→ Exemple :
« Félicitations pour l’ouverture de votre bureau à Berlin ! Beaucoup d’entreprises rencontrent des défis pour recruter à l’international. Voici comment nous avons aidé [entreprise X] à structurer son process. »
2. Segmenter par persona et par secteur
Une accroche qui fonctionne pour un CFO ne fonctionnera pas pour un CMO. Chaque persona a ses propres priorités et son propre vocabulaire.
CFO : orienté résultats financiers, réduction des coûts.
CMO : orienté acquisition, notoriété, performance marketing.
CEO : vision globale, croissance et ROI.
→ Exemple (CMO) :
« Vos campagnes LinkedIn Ads pourraient générer 30 % de leads en plus grâce à une segmentation affinée. Voulez-vous voir comment ? »
3. Jouer sur la curiosité sans tomber dans le “clickbait”
L’objectif est de susciter l’intérêt sans frustrer le prospect. On donne un aperçu du bénéfice, mais on garde une part de mystère.
Exemple efficace : « Savez-vous combien de prospects passent entre les mailles de vos campagnes chaque mois ? »
Exemple à éviter : « Cliquez ici pour découvrir le secret ultime des ventes. » (spam direct).
→ La curiosité doit être subtile, crédible et liée au problème du prospect.
4. Utiliser la donnée et les chiffres
Rien n’est plus crédible qu’un chiffre concret. Les accroches chiffrées augmentent le taux de réponse de 22 % en moyenne (source : Gong.io).
→ Exemple :
« Nos clients dans le SaaS augmentent en moyenne de 37 % leur taux de conversion grâce à une stratégie outbound multicanal. »
Astuce : même un chiffre partiel ou approximatif (“+20 %”, “en 3 mois”) est plus percutant qu’un bénéfice vague (“beaucoup plus”).
5. Adapter le ton à la cible et au canal
Email B2B : ton professionnel, concis, orienté ROI.
Cold call : ton énergique mais respectueux, qui montre qu’on connaît son interlocuteur.
LinkedIn : ton conversationnel, plus léger, souvent basé sur un point commun (même réseau, même événement).
→ Exemple LinkedIn :
« Bonjour [Prénom], j’ai vu votre post sur [sujet]. Nous accompagnons aussi des entreprises comme [client] sur ce type de problématique. Curieux d’en discuter ? »
6. Tester, analyser, ajuster
Une accroche n’est jamais parfaite du premier coup. Les meilleures équipes commerciales pratiquent l’A/B testing en continu.
Variante A : orientée bénéfice.
Variante B : orientée problématique.
Analyse des résultats après 50–100 envois.
→ L’accroche qui génère le plus de réponses est ensuite généralisée, puis retestée avec une nouvelle variante.
→ Résumé : Une bonne accroche se construit avec de la recherche, de la segmentation, des chiffres, de la curiosité maîtrisée et un ton adapté. Et surtout, elle évolue grâce au test et à l’analyse.
12+ Exemples d’accroches commerciales prêtes à l’emploi
Les exemples qui suivent ne sont pas des formules toutes faites à copier-coller. Ce sont des bases solides que vous pouvez adapter à votre secteur, vos personas et votre ton de marque. Chaque accroche est conçue pour :
attirer l’attention rapidement,
introduire de la valeur,
ouvrir la porte à une conversation.
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Exemples pour vos emails B2B
Les emails restent le canal n°1 de prospection B2B. L’accroche doit être claire dès les premières lignes, car la plupart des prospects lisent l’aperçu sur mobile avant de décider d’ouvrir ou non.
« J’ai vu que vous recrutez activement des SDR. Savez-vous comment certaines équipes réduisent leur ramp-up de 30 % ? »
→ Ici, on part d’une observation concrète (recrutement en cours) et on introduit une question qui pique la curiosité.« En travaillant avec [client du même secteur], nous avons augmenté de 27 % leur taux de réponse en moins de 3 mois. Voulez-vous voir comment ? »
→ Accroche basée sur la preuve sociale et la performance mesurable.« Je me demandais : combien d’heures vos équipes perdent-elles chaque semaine sur [tâche répétitive] ? »
→ Ici, l’accroche fait réfléchir et ouvre une discussion sur la douleur du prospect.« Aujourd’hui, vos concurrents directs [X et Y] utilisent déjà [solution/approche]. Comment abordez-vous ce sujet en interne ? »
→ Technique de social proof + effet de comparaison compétitive.« Nos clients SaaS gagnent en moyenne 40 % de temps sur leurs cycles de vente grâce à notre approche. Est-ce que ça vous intéresserait d’en discuter ? »
→ On combine bénéfice concret et question ouverte.
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Exemples pour vos cold calls
Au téléphone, la voix et le rythme comptent autant que les mots. Une accroche doit immédiatement montrer que vous connaissez votre interlocuteur et que vous ne perdez pas son temps.
« Bonjour [Prénom], je vais être bref. J’aide des responsables comme vous à réduire de 20 % le coût de leurs campagnes marketing. Est-ce que ça vaut le coup qu’on en parle 2 minutes ? »
→ Transparence et promesse chiffrée, on gagne la confiance.« [Prénom], je sais que vos journées sont chargées. Si je pouvais vous montrer une manière d’économiser 10 heures par semaine, est-ce que vous voudriez en savoir plus ? »
→ On reconnaît le contexte (emploi du temps chargé) et on propose un bénéfice immédiat.« Nous travaillons déjà avec [entreprise similaire]. En 3 mois, ils ont doublé leurs RDVs qualifiés. Voulez-vous que je partage comment ils ont fait ? »
→ Légitimité + preuve sociale directe.
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Exemples pour vos messages LinkedIn
Sur LinkedIn, la règle est simple : concision et pertinence. Le message doit paraître naturel, conversationnel et adapté au contexte du réseau social.
« Bonjour [Prénom], j’ai lu votre post sur [sujet]. Beaucoup d’entreprises rencontrent le même challenge. Voici une idée rapide qui pourrait vous aider. »
→ On part d’un contenu publié par le prospect, donc personnalisation forte.« Je vois que vous développez vos activités en [pays/secteur]. Nous avons accompagné des boîtes similaires sur ce sujet. Intéressé d’échanger ? »
→ Accroche basée sur l’expansion et la croissance, un sujet stratégique pour la majorité des décideurs.« Petite question rapide : comment gérez-vous actuellement [problématique] dans votre entreprise ? »
→ Une question ouverte qui pousse le prospect à répondre sans pression.« Nous venons de lancer une étude sur [sujet]. Voulez-vous que je vous partage quelques insights pertinents pour votre secteur ? »
→ L’accroche joue la carte de l’expertise et de la valeur gratuite.« J’ai remarqué que vous étiez connecté avec [contact commun]. Nous avons travaillé ensemble sur [projet]. Curieux de voir si cela peut aussi vous être utile. »
→ Utilisation du levier “réseau” et crédibilité par association.
Variantes avancées (pour A/B testing)
Accroche orientée chiffre :
« 72 % des décideurs que nous contactons répondent positivement à [proposition]. Est-ce que ça vous parle aussi ? »Accroche orientée douleur :
« Beaucoup de [profils du secteur] me disent perdre du temps sur [problème]. Est-ce aussi votre cas ? »Accroche orientée opportunité :
« Si vous pouviez obtenir [résultat] en moins de 60 jours, quel impact cela aurait sur vos équipes ? »
→ Ces modèles couvrent les 3 canaux principaux (email, call, LinkedIn). Ils peuvent être mixés, adaptés et testés. L’essentiel est de mesurer l’impact et d’optimiser continuellement.
Introduction
Dans un contexte où les décideurs B2B reçoivent plusieurs dizaines de sollicitations par jour, capter leur attention devient un défi stratégique. Que ce soit par email, téléphone ou message LinkedIn, la première phrase est souvent la seule chance que vous aurez pour engager la conversation.
Une accroche commerciale réussie, c’est un peu comme un pitch en 10 secondes : elle doit intriguer, rassurer et inciter à lire ou écouter la suite. C’est aussi l’élément qui fait la différence entre un prospect qui vous ignore et un prospect qui ouvre la porte à une relation commerciale durable.
Chez Hook Agency, nous analysons chaque jour les performances des messages outbound de nos clients. Résultat : une bonne accroche peut multiplier par 2 ou 3 le taux de réponse et générer un ROI bien supérieur aux campagnes classiques.
Dans cet article, nous allons explorer en profondeur :
Pourquoi l’accroche est une arme décisive.
Les critères d’une phrase d’introduction vraiment efficace.
Les erreurs à bannir immédiatement.
Nos meilleures pratiques issues de campagnes B2B concrètes.
Plus de 12 modèles d’accroches personnalisables et testés.
Comment tester et améliorer vos accroches dans le temps pour maximiser vos résultats.
L’objectif ? Vous donner un guide complet, prêt à l’emploi, pour transformer vos premiers mots en moteurs de business.
Pourquoi l’accroche commerciale est décisive en prospection ?
Le rôle de l’accroche dans le tunnel de conversion
L’accroche n’est pas seulement une phrase de politesse. Elle est le premier point de friction ou d’adhésion dans le parcours prospect. Si elle échoue, tout le reste de votre argumentaire devient invisible. À l’inverse, une accroche bien conçue facilite la progression du prospect vers l’étape suivante : l’ouverture d’email, la réponse, la prise de rendez-vous.
On estime que dans les emails de prospection, les 5 à 10 premiers mots déterminent 80 % des ouvertures et réponses. C’est dire si l’accroche agit comme un filtre naturel : soit elle donne envie de creuser, soit elle ferme immédiatement la porte.
Des statistiques qui parlent d’elles-mêmes
Selon HubSpot, les prospects B2B passent en moyenne moins de 8 secondes à décider si un message vaut la peine d’être lu.
En cold calling, une introduction claire et engageante augmente de 45 % la probabilité de garder le prospect en ligne plus de 30 secondes.
Sur LinkedIn, les messages personnalisés avec une accroche contextualisée ont un taux de réponse 3 fois supérieur à ceux qui utilisent des formules génériques.
Différences entre B2B et B2C
En B2B, les accroches doivent mettre en avant la valeur business, la résolution de problèmes concrets et des preuves sociales solides. Exemple : « Nous avons aidé [entreprise similaire] à réduire de 30 % ses coûts opérationnels en 3 mois. »
En B2C, l’accroche peut jouer davantage sur l’émotion, le désir ou la curiosité immédiate. Exemple : « Et si vous pouviez économiser 200€ par an dès aujourd’hui sur vos abonnements ? »
L’enjeu est clair : sans accroche percutante, même la meilleure offre restera invisible.
Les caractéristiques d’une accroche efficace
Une accroche commerciale performante ne se limite pas à “faire joli”. Elle répond à une série de critères précis, testés et validés par des centaines de campagnes outbound. Chaque mot a son importance et contribue à un seul objectif : obtenir une réponse.
1. Clarté et concision
Un message commercial n’est pas un poème. Les décideurs reçoivent trop de sollicitations pour décoder un texte flou ou trop long.
Mauvais exemple : « Nous serions ravis de pouvoir entrer en contact afin d’échanger sur les opportunités de collaboration dans un avenir proche. »
Bon exemple : « Avez-vous 15 minutes cette semaine pour parler d’optimisation de vos coûts marketing ? »
→ Une phrase courte, orientée action, capte l’attention immédiatement.
2. Personnalisation contextuelle
Aujourd’hui, envoyer un message générique est le meilleur moyen d’atterrir dans la corbeille. Les prospects veulent sentir que le message a été pensé pour eux.
Utilisez une donnée spécifique : actualité de l’entreprise, levée de fonds, nouveau produit.
Référencez un point visible sur leur site ou LinkedIn.
Exemple : « Félicitations pour votre levée de fonds récente ! Comment prévoyez-vous de scaler vos efforts commerciaux dans les prochains mois ? »
→ La personnalisation n’est pas du “copier-coller”, c’est de la recherche ciblée et intelligente.
3. Focus sur la valeur ajoutée
Le prospect ne se demande pas qui vous êtes, mais ce que vous pouvez lui apporter. Une accroche doit mettre en avant la valeur immédiate de votre solution.
Mauvais exemple : « Nous sommes une agence spécialisée en growth marketing. »
Bon exemple : « Nous avons aidé [nom d’entreprise] à générer +32 % de leads qualifiés en 3 mois grâce à une stratégie outbound multicanal. »
→ Remplacez la présentation de votre entreprise par la mise en avant d’un résultat tangible.
4. Preuve sociale et crédibilité
Une bonne accroche doit instaurer la confiance dès la première phrase. En B2B, cela passe souvent par la preuve sociale :
citer un client connu,
partager un chiffre concret,
ou mentionner un cas d’usage précis.
Exemple : « Nous travaillons déjà avec des acteurs comme [client A] et [client B]. Seriez-vous intéressé par les mêmes résultats ? »
→ Le prospect doit sentir que vous savez de quoi vous parlez, et que vous avez déjà fait vos preuves.
5. Adaptabilité selon le canal
Chaque canal de prospection impose son format d’accroche :
Email : une phrase claire et directe dans les premières lignes.
Téléphone : une accroche vocale engageante qui met en confiance (ton + rythme).
LinkedIn : un message court qui s’appuie sur l’actualité ou un point commun (groupe, événement, réseau).
Exemple cold call : « Bonjour [prénom], je vais être bref : je sais que vos équipes perdent beaucoup de temps sur [tâche]. Nous avons une solution pour réduire ça de 40 %. Puis-je vous en dire plus ? »
→ Résumé : Une accroche efficace est courte, personnalisée, orientée valeur, crédible et adaptée au canal.
Les erreurs fréquentes à éviter dans vos accroches commerciales
Une accroche mal rédigée peut littéralement ruiner vos efforts de prospection. Même avec une offre pertinente, si la première phrase donne une mauvaise impression, le prospect passera à autre chose. Voici les erreurs les plus courantes, à bannir immédiatement.
1. Utiliser du jargon ou des formules creuses
Beaucoup de commerciaux pensent impressionner avec un vocabulaire technique ou des superlatifs vagues. En réalité, cela crée une distance et donne l’impression que vous n’avez rien de concret à dire.
Exemple à éviter :
« Nous sommes une entreprise innovante, leader sur notre marché, avec une solution disruptive. »Problème : c’est creux, impersonnel, et ça sonne comme 90 % des messages envoyés.
→ Préférez une phrase simple, avec un bénéfice clair et mesurable.
2. Être trop long ou trop vague
Une accroche doit tenir en une ou deux phrases maximum. Si vous partez dans un long paragraphe d’introduction, le prospect décroche.
Exemple à éviter :
« Je me permets de vous contacter afin de me présenter, je travaille au sein de l’agence X qui existe depuis 20 ans et nous avons développé plusieurs solutions dans le domaine du marketing digital que je serais ravi de vous présenter… »
→ Trop tard. Le prospect est déjà passé à autre chose.
3. Centrer le discours sur vous plutôt que sur le prospect
L’erreur classique : commencer par “Je”, “Nous” ou “Mon entreprise”. Le prospect veut entendre parler de ses problèmes, pas de votre CV.
Exemple à éviter :
« Je suis business developer chez X et nous aidons les entreprises à croître. »Problème : aucun lien avec la réalité ou les besoins du prospect.
→ Reformulez systématiquement votre accroche en mettant le prospect au centre : « Vous pourriez… », « J’ai remarqué que vous… », « Comment gérez-vous… ? »
4. Copier-coller des templates génériques
Les prospects reconnaissent immédiatement une accroche sortie d’un template utilisé à la chaîne. Résultat : aucune crédibilité et une impression d’automatisation déshumanisée.
Exemple à éviter :
« Bonjour [Prénom], je me permets de vous contacter car j’aimerais échanger sur vos besoins. »Problème : déjà vu 100 fois, aucun différenciateur.
→ Adaptez chaque accroche avec un minimum de personnalisation contextuelle (actualité, rôle, secteur).
5. Être trop agressif dès la première phrase
Certains commerciaux pensent que provoquer ou forcer la décision dès l’accroche est efficace. C’est l’inverse : en B2B, l’agressivité fait fuir.
Exemple à éviter :
« Si vous ne prenez pas rendez-vous cette semaine, vous risquez de rater une opportunité unique. »Problème : ça sonne comme du spam, et la confiance est détruite.
→ Préférez une approche consultative et ouverte : « Seriez-vous intéressé par un échange rapide pour voir si cela peut vous être utile ? »
6. Oublier d’adapter l’accroche au canal utilisé
Une accroche LinkedIn ne peut pas être identique à une accroche d’email ou de téléphone. Ne pas adapter le ton et la longueur est une erreur fréquente.
LinkedIn = court, conversationnel.
Email = clair, précis, orienté valeur.
Téléphone = dynamique, empathique, avec un ton rassurant.
→ En résumé : Évitez les phrases vagues, le jargon creux, l’égocentrisme, les copies génériques et l’agressivité. Une accroche ratée ferme la porte ; une accroche réussie l’ouvre naturellement.
Nos meilleures pratiques pour rédiger des accroches qui convertissent
Écrire une bonne accroche, ce n’est pas de la magie. C’est une combinaison d’analyse, de structure et de test. Chez Hook Agency, on a identifié un ensemble de bonnes pratiques qui permettent systématiquement d’améliorer les taux de réponse.
1. Étudier son prospect avant d’écrire
La personnalisation efficace commence par la recherche. Quelques minutes passées à analyser le contexte du prospect peuvent transformer votre accroche.
Regardez son profil LinkedIn (poste, parcours, publications).
Analysez les actualités de son entreprise (levée de fonds, nouveau produit, changement stratégique).
Identifiez les points de douleur les plus probables (croissance, recrutement, optimisation des coûts).
→ Exemple :
« Félicitations pour l’ouverture de votre bureau à Berlin ! Beaucoup d’entreprises rencontrent des défis pour recruter à l’international. Voici comment nous avons aidé [entreprise X] à structurer son process. »
2. Segmenter par persona et par secteur
Une accroche qui fonctionne pour un CFO ne fonctionnera pas pour un CMO. Chaque persona a ses propres priorités et son propre vocabulaire.
CFO : orienté résultats financiers, réduction des coûts.
CMO : orienté acquisition, notoriété, performance marketing.
CEO : vision globale, croissance et ROI.
→ Exemple (CMO) :
« Vos campagnes LinkedIn Ads pourraient générer 30 % de leads en plus grâce à une segmentation affinée. Voulez-vous voir comment ? »
3. Jouer sur la curiosité sans tomber dans le “clickbait”
L’objectif est de susciter l’intérêt sans frustrer le prospect. On donne un aperçu du bénéfice, mais on garde une part de mystère.
Exemple efficace : « Savez-vous combien de prospects passent entre les mailles de vos campagnes chaque mois ? »
Exemple à éviter : « Cliquez ici pour découvrir le secret ultime des ventes. » (spam direct).
→ La curiosité doit être subtile, crédible et liée au problème du prospect.
4. Utiliser la donnée et les chiffres
Rien n’est plus crédible qu’un chiffre concret. Les accroches chiffrées augmentent le taux de réponse de 22 % en moyenne (source : Gong.io).
→ Exemple :
« Nos clients dans le SaaS augmentent en moyenne de 37 % leur taux de conversion grâce à une stratégie outbound multicanal. »
Astuce : même un chiffre partiel ou approximatif (“+20 %”, “en 3 mois”) est plus percutant qu’un bénéfice vague (“beaucoup plus”).
5. Adapter le ton à la cible et au canal
Email B2B : ton professionnel, concis, orienté ROI.
Cold call : ton énergique mais respectueux, qui montre qu’on connaît son interlocuteur.
LinkedIn : ton conversationnel, plus léger, souvent basé sur un point commun (même réseau, même événement).
→ Exemple LinkedIn :
« Bonjour [Prénom], j’ai vu votre post sur [sujet]. Nous accompagnons aussi des entreprises comme [client] sur ce type de problématique. Curieux d’en discuter ? »
6. Tester, analyser, ajuster
Une accroche n’est jamais parfaite du premier coup. Les meilleures équipes commerciales pratiquent l’A/B testing en continu.
Variante A : orientée bénéfice.
Variante B : orientée problématique.
Analyse des résultats après 50–100 envois.
→ L’accroche qui génère le plus de réponses est ensuite généralisée, puis retestée avec une nouvelle variante.
→ Résumé : Une bonne accroche se construit avec de la recherche, de la segmentation, des chiffres, de la curiosité maîtrisée et un ton adapté. Et surtout, elle évolue grâce au test et à l’analyse.
12+ Exemples d’accroches commerciales prêtes à l’emploi
Les exemples qui suivent ne sont pas des formules toutes faites à copier-coller. Ce sont des bases solides que vous pouvez adapter à votre secteur, vos personas et votre ton de marque. Chaque accroche est conçue pour :
attirer l’attention rapidement,
introduire de la valeur,
ouvrir la porte à une conversation.
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Exemples pour vos emails B2B
Les emails restent le canal n°1 de prospection B2B. L’accroche doit être claire dès les premières lignes, car la plupart des prospects lisent l’aperçu sur mobile avant de décider d’ouvrir ou non.
« J’ai vu que vous recrutez activement des SDR. Savez-vous comment certaines équipes réduisent leur ramp-up de 30 % ? »
→ Ici, on part d’une observation concrète (recrutement en cours) et on introduit une question qui pique la curiosité.« En travaillant avec [client du même secteur], nous avons augmenté de 27 % leur taux de réponse en moins de 3 mois. Voulez-vous voir comment ? »
→ Accroche basée sur la preuve sociale et la performance mesurable.« Je me demandais : combien d’heures vos équipes perdent-elles chaque semaine sur [tâche répétitive] ? »
→ Ici, l’accroche fait réfléchir et ouvre une discussion sur la douleur du prospect.« Aujourd’hui, vos concurrents directs [X et Y] utilisent déjà [solution/approche]. Comment abordez-vous ce sujet en interne ? »
→ Technique de social proof + effet de comparaison compétitive.« Nos clients SaaS gagnent en moyenne 40 % de temps sur leurs cycles de vente grâce à notre approche. Est-ce que ça vous intéresserait d’en discuter ? »
→ On combine bénéfice concret et question ouverte.
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Exemples pour vos cold calls
Au téléphone, la voix et le rythme comptent autant que les mots. Une accroche doit immédiatement montrer que vous connaissez votre interlocuteur et que vous ne perdez pas son temps.
« Bonjour [Prénom], je vais être bref. J’aide des responsables comme vous à réduire de 20 % le coût de leurs campagnes marketing. Est-ce que ça vaut le coup qu’on en parle 2 minutes ? »
→ Transparence et promesse chiffrée, on gagne la confiance.« [Prénom], je sais que vos journées sont chargées. Si je pouvais vous montrer une manière d’économiser 10 heures par semaine, est-ce que vous voudriez en savoir plus ? »
→ On reconnaît le contexte (emploi du temps chargé) et on propose un bénéfice immédiat.« Nous travaillons déjà avec [entreprise similaire]. En 3 mois, ils ont doublé leurs RDVs qualifiés. Voulez-vous que je partage comment ils ont fait ? »
→ Légitimité + preuve sociale directe.
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Exemples pour vos messages LinkedIn
Sur LinkedIn, la règle est simple : concision et pertinence. Le message doit paraître naturel, conversationnel et adapté au contexte du réseau social.
« Bonjour [Prénom], j’ai lu votre post sur [sujet]. Beaucoup d’entreprises rencontrent le même challenge. Voici une idée rapide qui pourrait vous aider. »
→ On part d’un contenu publié par le prospect, donc personnalisation forte.« Je vois que vous développez vos activités en [pays/secteur]. Nous avons accompagné des boîtes similaires sur ce sujet. Intéressé d’échanger ? »
→ Accroche basée sur l’expansion et la croissance, un sujet stratégique pour la majorité des décideurs.« Petite question rapide : comment gérez-vous actuellement [problématique] dans votre entreprise ? »
→ Une question ouverte qui pousse le prospect à répondre sans pression.« Nous venons de lancer une étude sur [sujet]. Voulez-vous que je vous partage quelques insights pertinents pour votre secteur ? »
→ L’accroche joue la carte de l’expertise et de la valeur gratuite.« J’ai remarqué que vous étiez connecté avec [contact commun]. Nous avons travaillé ensemble sur [projet]. Curieux de voir si cela peut aussi vous être utile. »
→ Utilisation du levier “réseau” et crédibilité par association.
Variantes avancées (pour A/B testing)
Accroche orientée chiffre :
« 72 % des décideurs que nous contactons répondent positivement à [proposition]. Est-ce que ça vous parle aussi ? »Accroche orientée douleur :
« Beaucoup de [profils du secteur] me disent perdre du temps sur [problème]. Est-ce aussi votre cas ? »Accroche orientée opportunité :
« Si vous pouviez obtenir [résultat] en moins de 60 jours, quel impact cela aurait sur vos équipes ? »
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